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Les actions Humanitaires et la solidarité ne font qu'un

5 mars 2019

Edito

Edito
J'ai réaliser ce Blog autour d'un théme général "LA SOLIDARITE". La solidarité est un sentiment qui pousse des personnes à s'accorder une aide mutuelle, soit par devoir moral, soit parce qu'une communauté d'intérêts existe entre elles. Je me suis pencher...
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24 avril 2019

L'aide humanitaire est-elle efficace ?

Cette article parle de la non efficacité des actions humanitaire dans le monde il est tourné sous forme de chiffres et en dessin animé aux grandes questions de notre temps.

Le mouvement humanitaire international, a pris son essor à la fin des années 1960 au Biafra. Des ONG ont organisé pendant un an un gigantesque pont aérien destiné à nourrir les populations affamées. Cette opération, a permis au mouvement humanitaire d'asseoir une certaine légitimité. 

L'opération au Biafra a été largement critiquée : Le Biafra a fait secession du Nigéria sous l'impulsion du général Ojukwu en 1967. Celui-ci n'avait 40 000 hommes a sa disposition face à une armée Nigériane forte de 180 000 hommes. La guerre civile a pourtant duré pendant un an et demi. Selon plusieurs observateurs dont la journaliste Linda Polman, le général Ojukwu a tenu car il a mis en place un système de racket des ONG. Plusieurs d'entre elles ont ainsi dû payer des droits de passages. Ojukwu a exigé de certaines autres qu'un espace soit réservé dans les avions de transport pour les armes destinées à ses troupes. 

En 1968, il y avait 180 ONG accréditées auprès des Nations Unies. En 1992, on en comptait 724. On entend par "ONG accréditées" les ONG ayant ce qu'on appelle le "statut consultatif auprès du département économique et social des Nations Unies". Aujourd'hui, il y en a 3735.

Ainsi, au Soudan, à la fin des années 1990, des ONG ont mis en place un programme de rachat d'esclaves. Le but était d'abolir l'esclavage au Soudan. Mais l'opération aurait surtout incité les marchands d'esclaves à en kidnapper encore plus. 

De la même façon, dans les années 1980 et 1990, plusieurs chefs de guerre africains ont provoqué volontairement des famines destinées à attirer les ONG. G

Par exemple, l'afflux de riz en Indonésie à la suite du Tsunami a fortement perturbé les producteurs de riz locaux, maintenant le pays dans une situation de dépendance alimentaire vis à vis de l'extérieur.

 

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24 avril 2019

Venezuela : l'aide humanitaire arrive

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Cargaison de camions de la coix rouge chargé de bidon de médicament etc...

La première cargaison d'aide humanitaire de la Croix-Rouge arrive à Caracas, capitale du Venezuela. Le long cortège de camions transporte 24 tonnes de matériel médical et de médicaments, 14 groupes électrogènes pour les hôpitaux vénézuéliens qui manquent de tout. La Croix-Rouge organise aussi des distributions dans la rue. Une employée de la Croix-Rouge explique à une habitante de la capitale que "pour 5 litres d'eau, il faut une pastille". Les habitants reçoivent des bidons et des pastilles pour purifier l'eau. "Cette aide, c'est une excellente nouvelle, se réjouit un habitant de Caracas, son fils aux bras. J'espère qu'elle ira partout et surtout dans les États qui en ont le plus besoin."

Une aide aux accents politiques

"Les gens reçoivent de l'aide en toute sécurité. C'est très chaleureux, très généreux. Mais il ne faut pas que ce soit politisé, que l'aide soit détournée",prévient une autre habitante. L'aide humanitaire est au cœur d' un bras de fer, entre le pésident Maduro et son opposant Juan Guaido. Nicolás Maduro a toujours nié l'existence d'une crise humanitaire et a attendu fin mars pour accepter, enfin, l'aide de la Croix-Rouge. Selon l'ONU, un quart des Vénézuéliens ont besoin d'une aide d'urgence, 3,7 millions d'entre eux souffrent de malnutrition et 300 000 sont en danger, faute de médicaments.

Mon point de vu :

Cet article est pertinent car il nous explique que les aides humanitaires ne sont pas disponibles dans tout le pays pour cause politique. Lorsque les aides arrivent enfin c’est une grande partit de la population qui en a besoin.

24 avril 2019

L’imposture humanitaire

Jérémy a la petite vingtaine tranquille et joyeusement ébouriffée des membres de la grande tribu des surfeurs, des glisseurs, des grimpeurs, l’œil aussi limpide qu’un lac pyrénéen à la fonte des glaces et un projet de vie qui se construit pas à pas.

Le meilleur du pire

"Après le bac, je suis donc parti à Pau pour un BTS en commerce international."

J’arrive à ne pas tiquer, c’est le métier qui rentre, mais il lance ça avec un grand naturel et une tête d’anarchiste convaincu qui ne cadrent vraiment pas avec l’idée que je me fais des petits kikis qui gravitent dans les formations commerciales.

  • "Ce qui m’intéresse, au départ, ce sont les relations humaines. Le commerce, pour moi, c’est avant tout des relations humaines. Or, dans les écoles de commerce, ce n’est pas du tout ça qu’on t’apprend : faut pas faire de sentiments, la communication, ça peut être de la manipulation, on nous apprend à appâter le client et à prendre les gens pour des cons, c’est-à-dire comment faire des sous."
  • "Et là, pendant deux ans, tu te rends compte que ce n’est pas ton truc".
  • "Mais je l’ai fait un peu exprès aussi. Parce que si on veut démonter les choses dans la vie, faut commencer par savoir comment ça marche."

Pendant deux ans, Jérémy enquille les stages. Uniquement dans de grosses multinationales. Premier stage en République Dominicaine, zone franche.

  • "Le pire du capitalisme : la délocalisation par l’argent ! Choquant ! L’un des gros fabricants de boots du monde. Ils ont des filiales partout. Et là ils produisaient les snow-boots des mecs du Nord dans une zone franche, créée pour développer le pays. Une zone franche, c’est-à-dire pas de taxes."
  • "Mais s’il n’y a pas de taxe, comment tu développes le pays ?"
  • "Par les salaires. Enfin, c’est ce qu’ils croient : pas de tunes, pas de salaires, travail dans des conditions de merde, pas de syndicat et voilà ! J’étais content. Parce que j’étais à la source, parce que je voyais vraiment comment c’était."

Mais notre Jérémy ne s’arrête pas en si bon chemin et rempile pour une autre multinationale chère à son cœur de surfeur.

"Mon boulot au pôle logistique était de trouver des papiers pour les marchandises, les certificats d’origine, l’équivalent des certificats de naissance pour les humains. Là, ce qui était particulièrement intéressant, c’était de pouvoir comparer les prix d’achat à la production avec les prix de revente : c’est assez fabuleux. Je me disais, assez logiquement : ces gars font du surf, je fais du surf, on devrait s’entendre, quelque chose de cool, quoi, l’esprit du surf. Mais voilà le surf est bouffé par l’argent, la compétition et les gars font ça juste pour le pognon, ce ne sont pas des surfeurs. Le surf, ils s’en foutent. Ils sont là pour faire du pognon et c’est tout."

La fin de l’humanitaire de papa

Et voilà comment Jérémy, après une année de profonde réflexion sur son avenir professionnel manifestement incompatible avec ses aspirations profondes, intègre une licence en solidarité internationale, une formation chapeautée, il nous le donne en mille, par le Ministère de l’Intégration et de l’Immigration. Tout un programme !

"L’humanitaire est devenu un milieu très fermé. La motivation ne suffit plus, il faut aussi une bonne formation. Et le candidat type pour intégrer une grosse ONG, il sort de Sciences Po, des grandes écoles. Ma licence professionnelle est donc un tremplin. Elle me permettra d’avoir des contacts dans le milieu, ce qui devrait m’ouvrir des portes. Ça fonctionne pas mal en réseau. Aujourd’hui, l’humanitaire cherche des compétences particulières : logistique, gestion de projets et aussi des profils purement spécialisés, très techniques, directement opérationnels, en assainissement de l’eau, électricité, des profils ingénieurs."

Des écoles à former de bons petits gars avec le cœur sur la main et les pieds solidement ancrés dans le sens des réalités, il y en a quatre en France, trois universitaires et une école privée. Bien sûr, c’est dans l’école privée que sont recrutés prioritairement les nouveaux cadres dynamiques de l’humanitaire français, ce sont ces petits gars qui décrochent prioritairement les meilleures places dans les grosses ONG, celles qui ont de l’argent et donc celles qui peuvent agir.

  • "Il faut voir le film Profession humanitaire. C’est assez choquant. C’est justement un film sur la formation Bioforce [L’école privée], ses coulisses, les apprentissages. C’est une formation très chère avec beaucoup de moyens... on leur apprend même à conduire des 4x4, c’est assez fabuleux, c’est le gros cliché humanitaire. Les gars sont dans un mode opérationnel qui fait qu’ils ne se posent pas de questions sur ce qu’ils font et sur l’influence que ça aura sur les bénéficiaires. Jusqu’à présent, l’humanitaire ne se posait pas trop de questions sur ses missions ou les conséquences des actions humanitaires sur l’ensemble de la société et des personnes concernées. L’humanitaire c’est quand même quelque chose d’assez récent, plutôt dans le prolongement de l’époque colonialiste. L’aide d’urgence ne pose pas trop de problème : quand la maison brûle, tout le monde est d’accord pour que les pompiers éteignent le feu. Mais le développement, lui, pose beaucoup de problèmes. Jusqu’à présent, on décidait de ce qui était bon, de ce qui était bien pour les autres. C’est typiquement le droit d’ingérence : on décide d’aller t’aider, même si tu n’es pas d’accord et sans se poser la question de savoir ce que les gens ont réellement besoin. On a les moyens pour faire des trucs et on va l’imposer."
  • "Tu dis qu’en fait, l’humanitaire est en train de changer profondément, à travers les petits gars comme toi qui sont formés pour réfléchir ?"
  • "Oui, parce que la société occidentale elle-même est en train de se remettre en question sur ses choix fondamentaux. Jusqu’à présent, l’humanitaire servait surtout à boucher les trous laissés par le capitalisme mondial."

Les ONG, comme bras armé de pansements du grand cirque capitaliste. Les ONG, comme palliatif politique à l’indigence ou le désengagement des États.

  • "Les ONG ont vocation à disparaître, à transférer à l’État leurs missions de développement."
  • "Un peu comme les Restos du cœur qui, dès l’origine, palliaient l’insuffisance sociale de l’État et avaient vocation à disparaître et pourtant ne cessent de grossir ?"
  • "C’est exactement la même chose, le caritatif chez nous ou l’humanitaire ailleurs. Avec la crise, les missions des ONG grossissent de plus en plus avec de moins en moins de moyens. L’autre problème, c’est qu’avec des moyens limités, les ONG font très attention à leur recrutement. Le personnel est coûteux, il faut donc qu’il soit hyper efficace sur le terrain. Et ça, Bioforce sait faire. De l’humanitaire bien traditionnel !"
  • "Oui, mais est-ce qu’à force de chercher l’efficacité, est-ce que la machine humanitaire ne va perdre de vue son objectif premier ?"
  • "Les ONG fonctionnent comme une entreprise : une comptabilité à tenir, des comptes à rendre à leurs bailleurs de fonds. Les moyens qui financent l’action humanitaire choisissent donc les actions à mener."

Et les financeurs de l’humanitaire sont loin d’être neutres : l’Europe et sa vision politique, les fondations privées, financées elles-mêmes par les grosses multinationales dans lesquelles Jérémy avait pu apprécier toute la grandeur de l’horreur économique mondialisée.

"L’argent, c’est le nerf de la guerre. Les multinationales ne sont là que pour le profit et pour redorer leur image de marque, elles financent l’humanitaire."

Et la boucle est bouclée. Les grosses multinationales se nourrissent et entretiennent la misère des peuples, comme Jérémy l’a découvert lors de sa formation en commerce international. Et ensuite, elles financent les projets humanitaires qui améliorent leur image de marque et font oublier leur rôle dans le merdier général. Et nos petits soldats de l’humanitaire utilisent leurs compétences commerciales pour vendre au grand capital les projets de développement qui favorisent, quelque part, le maintien à faible coût, des inégalités dont il se nourrit.

 

24 avril 2019

« Volontourisme » : le juteux business de l’humanitaire sur catalogue

Depuis plusieurs années se développe le concept de « volontourisme », pratique qui consiste à s’engager dans des projets humanitaires tout en visitant un pays. Bien que les volontaires soient animés par de réelles bonnes intentions, les critiques et dérives sont de plus en plus nombreuses. D’aucuns dénoncent ainsi le caractère contre-productif de la démarche, alors que les volontaires, présents trop peu de temps pour apprendre, ne sont généralement pas formés aux spécificités du terrain. Plus inquiétant encore, pendant que « l’industrie de l’humanitaire » attire plus d’1,6 million de personnes chaque année, des structures peu scrupuleuses ont flairé le filon, montant de véritables business afin de tirer profit de l’argent que les volontaires sont prêts à dépenser. Cette article parle d'un homme Cédric ( à qui on a modifié le nom pour sa sécurité), qui est parti dans le cadre de ses études d’ingénieur en Malaisie, en a fait l’expérience. Il témoigne dans cette entrevue.

Mr Mondialisation : Bonjour, pouvez-vous présenter le contexte dans lequel vous avez réalisé un stage dans l’humanitaire s’il-vous-plaît ?

Cédric : Étant étudiant dans une école d’ingénieurs dans le BTP à Paris, j’avais l’obligation durant mon cursus de réaliser une mission de 10 semaines à l’étranger dans mon secteur d’activité, la construction. Trois choix s’ouvraient alors à moi. Réaliser un stage dans une entreprise, intégrer une université ou participer à un programme humanitaire. Dans la majorité des écoles supérieures en France ou même en Europe, la condition de participation à un stage à l’étranger est diplômante, donc obligatoire.

 

Mr Mondialisation : Pourquoi souhaitiez-vous vous investir dans une ONG ?

Cédric : Je pense que l’associatif, sous quelque forme qu’il soit, apporte une dimension sociale et une vision différente que celle présente dans le monde de l’entreprise. Je recherchais au début de ce projet des missions similaires à celles que j’avais déjà connues par le passé. C’est à dire des travaux collaboratifs, d’aide et d’échanges culturels forts, où l’aide que vous apportez a un impact bénéfique pour les populations locales. En contrepartie, vous êtes logés et nourris par l’association sur place, qui fonctionne grâce à des donations.


Caricature dénoncant le volontourisme

 

Mr Mondialisation : Vous avez rapidement déchanté…

Cédric : … avant même de prendre l’avion pour l’Asie, de nombreuses découvertes m’ont alarmé. L’organisme avec lequel je suis parti, Jeunesse et Reconstruction (association qui se donne comme objectif de favoriser les échanges et rencontres internationaux), comme beaucoup d’autres organismes, demandent une participation financière importante. Nombreux étudiants de ma promotion, environ ¼, partent avec cet organisme chaque année, plus particulièrement avec The Green Lion (structure qui se donne pour objet d’organiser des échanges « excitants » et pleine de sens.) leur partenaire asiatique. L’organisme vous promet de construire et rénover les maisons traditionnelles et les infrastructures d’un village en moyenne 5 heures par jour. Ce projet répondait aux attentes de l’école. Pour cette mission j’ai dû débourser plus de 2000€, incluant les frais de commission de Jeunesse et Reconstruction.

Le site de The Green Lion ne se distingue pas de celui d’une ONG classique. Tous les codes de l’aide humanitaire sont repris. Le message est séduisant, on vous promet de vivre une expérience unique, en aidant les plus démunis tout en découvrant un pays.

En découvrant que le salaire moyen du pays de ma mission était 4 fois inférieur à la somme dépensée pour ma mission chaque mois, ce fut un choc. L’organisme français devint injoignable pour répondre à mes questions sur l’utilisation faite des fonds sur place. Au fil de mes recherches, j’ai réalisé que l’organisme local d’accueil est en réalité une Entreprise multinationale présente dans 42 pays. J’ai très vite compris que ma vision passée de l’humanitaire avait été totalement naïve.

Je me suis alors intéressé de plus près à la question. Après avoir visionné des reportages (Envoyé Spécial, FRANCE 2 et Droit De Suite, LCP) sur les dérives du Volontourisme, je fus de nouveau choqué. On se rend très vite compte que leur principal objectif (de certains) est la réalisation de profits, au détriment des plus démunis. Le plus important est de donner aux volontaires l’impression d’avoir aidé, et non pas d’améliorer la vie des locaux.

Il m’a alors fallu choisir : maintenir mon voyage en dépit des doutes sérieux que j’avais à propos de l’organisme qui allait m’accueillir ou annuler ? Je décidais de partir, je voulais découvrir l’envers du décor par moi-même.

Mr Mondialisation : Vos craintes ont été confirmées ! Concrètement, qu’est ce qui vous fait dire que vous avez eu à faire à une structure qui exploite les bonnes volontés des bénévoles ?

Cédric : C’est simple : non seulement les bénévoles étaient au cœur d’un système très lucratif qu’ils ignoraient, mais la structure exploitait surtout les locaux. La première semaine, dite “d’introduction”, est celle d’un touriste européen venu visiter l’Asie. Entre visites de temples et activités de plagiste, quid de la question de l’humanitaire ? Autant vous dire que pendant ces premiers jours, mon action humanitaire et les échanges avec les locaux furent très limités. Pour les semaines qui ont suivi, nos projets étaient situés dans un village typique, à quelques minutes environ de notre hébergement. Nos horaires de travail étaient en réalité de 3 heures maximum par jour au lieu des 5 annoncées.

 

Nous avons découvert un village frappé par la pauvreté et l’insalubrité. Notre mission se déroulait dans une école, où les enfants semblaient accoutumés à la présence de jeunes occidentaux. À la vue des actions menées par les précédents volontaires, j’en ai conclu que tout ce que les organismes avaient apporté au village depuis des années, c’était de peindre sur un mur ! Il est vrai qu’il est délirant d’imaginer que des bénévoles ont donné tant d’argent… pour de la décoration. C’est d’ailleurs la mission que l’on m’a confiée, dessiner sur le mur déjà rempli. En d’autres termes : aucune mission concrète ne nous a été donnée.

Rappelons par ailleurs que j’étais en contact avec des enfants quotidiennement, sans qu’aucune information judiciaire ne m’ait été demandée – ce serait inimaginable en France. Le pire étant que, pour avoir posé la question aux volontaires, seulement la moitié en avait fourni une. Cela peut donc donner porte ouverte à de nombreux abus.

The Green Lion promettait aux volontaires de bâtir une relation avec les enfants, d’avoir un attachement émotif. Ça fait vendre ! Mais pour les enfants, ce lien est sans cesse rompu par les volontaires qui entrent, puis sortent de leur vie. Ils se sentent continuellement abandonnés. L’aide que les volontaires pensent apporter est en réalité une nuisance. Il est très difficile pour un volontaire d’en prendre conscience. Il reçoit tout cet amour de la part de l’enfant, mais ne voit pas ce qui se passe après son départ. En vérité, selon plusieurs associations internationales, ces abandons répétés peuvent engendrer de graves conséquences pour le développement de l’enfant et ses futures capacités relationnelles.

Mr Mondialisation : Avez-vous réussi à savoir à quoi servait l’argent des bénévoles ?

Cédric : En tout état de cause, il ne profite pas aux projets supposément soutenus. Après quelques jours de travail, j’ai bien compris que la somme importante déboursée par chacun des participants n’arrivait pas sur place. Au delà de la sécurité inexistante et des outils rudimentaires mis à disposition, aucun professionnel qualifié n’était présent. En consultant l’ordinateur d’un des responsables, je suis tombé sur un document interne de The Green Lion montrant clairement l’argent reçu localement et explicitant chaque dépense effectuée quotidiennement.

Voici la liste des dépenses de l’organisme pour un bénévole par semaine. Pour rappel, j’ai versé 200€/semaine à The Green Lion.


Sur ces 200 euros, seulement 4€ soit alloués pour le projet humanitaire et donc pour aider les enfants et la population locale. Soit 2 %. Sur les 2000 euros que j’ai versés, 38 ont donc été consacrés au projet que je suivais… Qui peut prétendre faire de l’humanitaire et donner 2% pour la réalisation de ses projets ?

Rien d’étonnant que des centaines de bénévoles se soient relayés sans que rien ne change pour les habitants ! L’objectif de The Green Lion est clair. Il n’est pas d’avoir un impact quelconque, mais de vendre un produit. Elle n’a même pas intérêt à ce que la situation change, puisqu’elle doit s’assurer que le produit reste disponible. La misère, source de profit, est donc entretenue.

Mr Mondialisation : Quels seraient vos conseils à ceux qui souhaitent faire du volontariat ?

Cédric : Choisissez. Partir en vacances et s’engager ne sont pas compatibles. Renseignez vous sur les organismes d’accueil, et surtout, ne payez jamais (hors frais d’adhésion) pour un projet vendu comme humanitaire. Seules les entreprises ont recours à cette pratique.

Sachez que si vous payez, l’argent n’ira pas à la structure locale ou aux bénéficiaires. Il servira seulement à accroitre les capitaux des agences de tourisme avec lesquelles vous partirez et payer votre confort dans ce « camp de vacances humanitaire ». La seule chose que vous réussirez à changer en vous engageant dans ce type de volontariat, c’est votre profil Facebook.

Si vous souhaitez vous engager pour une cause, vous pouvez aussi agir de différentes manières. Comme participer à des actions citoyennes en politique, soutenir des projets de développementen France à travers des associations locales ou encore en modifiant vos modes de vie, vos choix de consommation.

Maintenant, je vous laisse à votre libre arbitre de choisir à quelle vision du monde vous aspirez pour ce 21ème siècle. On parle souvent de cette génération Y, génération du « Pourquoi ? », de la remise en cause permanente, si insaisissable et différente paraît-il. Il ne tient qu’à nous de nous définir et de donner du sens à nos actions.

Qu’on ne s’y trompe pas. C’est le commerce qui s’accapare le volontariat et pas l’inverse. Le business de l’humanitaire est un phénomène documenté depuis plusieurs années déjà, mais particulièrement sensible. Dès 2002, Libération publiait le témoignage de l’ex-présidente d’Action Contre la Faim qui fustigeait que « Les organisations humanitaires sont devenues un business ». Plus récemment encore, en 2017, l’Expansion évoquait la question dans ses colonnes avec un œil particulièrement critique, rapportant les propos de spécialistes, selon qu« les bénévoles envoyés par milliers en Afrique, en Asie et en Amérique latine forment sans le savoir les rouages d’une machine non pas motivée par le bien-être des communautés locales mais d’abord et avant tout par le profit. Une machine de plus en plus grosse, qui est en train de pervertir la notion même du travail humanitaire à l’étranger ». C’est ainsi que l’on voit apparaître des orphelinats composés d’enfants qui ont été littéralement arrachés à leurs parents afin d’assouvir le besoin de faire croire aux volontaires qu’ils s’engagent dans une « bonne » action. 

Mon point de vu :

Cette article tourné sous forme d'interview il est trés interréssant car il permet de ce rendre compte que deriére l'humanitaire mondail aujourd'hui il, y a un rél probléme. Il faut toujour se méfier de se que l'on vous dit, fait, donne, vend, il faut se resseigner avant d'agir car quelque chose de positif a la base peux en réalité caché une sombre réalité

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24 avril 2019

Les lycéens préfèrent le bénévolat à la politique

Selon une enquête du Conseil national d’évaluation du système scolaire, plus de 40 % des élèves de terminale s’impliquent dans des organisations humanitaires ou environnementales.

Non, les jeunes ne se fichent pas de tout. Certes, l’engagement dans des partis politiques ou des syndicats n’a plus leur faveur depuis longtemps mais ils s’intéressent néanmoins à la vie civique. 

Pour ce premier chapitre, les répondants – 6 600 élèves de terminale – dressent logiquement le portrait d’une jeunesse désengagée du politique mais « pas apathique civiquement » selon la présidente du Cnesco, Nathalie Mons. Une tendance déjà démontrée chez les Français en général : une certaine défiance envers les institutions et un rapport « intermittent » au vote. Deux tiers d’entre eux ont une confiance modérée dans le système démocratique et 37 % seulement se « sentent capables de participer à la vie politique ». Seuls 12 % déclarent s’être déjà engagés en politique.

Cependant, certaines catégories de jeunes ne souhaitent pas s’engager. De fait, 4 % des lycéens (soit 28 000 élèves) sortiront du lycée avec le projet de ne pas s’engager du tout dans la vie de la société. Deux profils de lycéens présentent cette volonté : les lycéens les plus fragiles (11 % des élèves aux résultats scolaires faibles et 11 % des élèves de lycée professionnel) et les très bons élèves.

Enfin, les seconds, eux aussi, sont 12 % à envisager de ne pas du tout s’engager dans la vie sociale à l’avenir. 31 % de ces très bons élèves disent avoir « peu ou pas confiance » dans le système démocratique.

Sur ce point, le Cnesco avance plusieurs explications : il existe un profil d’adultes CSP + présentant une forte défiance dans les institutions. Cette élite scolaire désintéressée pourrait donc préfigurer de futurs adultes qui ne s’intéressent tout simplement pas à la vie publique. Mais il peut aussi s’agir d’un surinvestissement scolaire qui les empêche d’envisager d’autres activités, les bons élèves étant moins nombreux à déclarer avoir déjà eu des activités annexes comme le bénévolat.

Un système scolaire en deçà des volontés d’engagement des élèves

L’école n’est donc pas entièrement à la hauteur sur ces sujets, et pour plusieurs raisons. D’abord parce que seuls 56 % des élèves qui déclarent « bien comprendre les questions politiques qui concernent la France » : les connaissances civiques des lycéens semblent être en deçà de l’investissement dans l’éducation à la citoyenneté. Avec douze années d’enseignement spécifique (les cours d’éducation morale et civique commencent dès l’école primaire), la France est en effet le pays européen qui propose dans ce domaine l’enseignement spécifique le plus long.

Ensuite, le désintérêt des meilleurs élèves pour la chose publique doit poser question, et l’école pourrait valoriser davantage l’engagement. Le Cnesco préconise ainsi la création d’un « compte temps de bénévolat », qui serait nécessaire pour avoir le bac. Un système similaire existe aux Etats-Unis, où les élèves doivent participer à des « community services » pour valider leur dernière année de lycée. En outre, l’école pourrait créer plus d’opportunités d’engagement, la vie lycéenne étant la première expérience de vie collective à portée des jeunes. Or, seuls 10 % des lycéens déclarent avoir fait du tutorat auprès des plus jeunes, et à peine plus ont déjà participé au journal du lycée.

Mon point de vu:

Cet article est intéressant car il démontre que dans la société actuel la jeunesse, à un intérêt envers le bénévolat et les actions humanitaire plus important, que pour la politique à laquelle ils font moyennement confiance. Et que peut être dans le futur, pourquoi ne pas arriver à un investissement de la part de chaque établissent scolaire dans l’éducation à l’environnement. Mais aussi a l’aide de sont prochain dans la difficulté. Cette éducation pourrait permettre grâce à des stage ou autres permettre l’obtention du baccalauréat. La jeunesse actuel étant motivé par l’aide humanitaire, doit pouvoir disposé des clefs pour lui permettre d’accomplir ce qui lui tient à cœur.

24 avril 2019

Interview de Alexandre Le Cuziat, chef de missions pour Action contre la faim au Zimbabwe

 

Dans le cadre de mes recherches sur l'Action humanitaire,J’ai eu l’honneur d’interviewer Alexandre Le Cuziat a rapidement tracé son chemin au sein de l’organisation ACF (Action contre la faim). Cet homme de 28 ans est chef de mission au Zimbabwe. Durant cette interview il me raconte son parcours et son travail au quotidien.

 

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Grégoire I. : Bonjour, comment avez-vous débuté ?

Alexandre Le Cuziat : Salut, C’est ma femme qui m’a amené à ce métier. Nous étions ensemble à Sciences po Lille et je me dirigeais plutôt vers une carrière dans le privé. J’ai poursuivi mes études à l’ESSEC en travaillant en alternance dans un groupe américain de produits de grande consommation. Quand ma femme a été embauchée par ACF dans la sécurité alimentaire, elle m’a fait découvrir cet univers et sa variété de métiers. Les problématiques, notamment celles liées aux relations internationales, m’ont intéressé. Vu mon profil, j’ai postulé chez ACF pour un poste d’administrateur et j’ai été engagé sur une mission de neuf mois au Darfour. 


Grégoire I. : Comment cette première mission s’est-elle déroulée ?

Alexandre Le Cuziat : Après une formation interne, je me suis retrouvé administrateur d’une base ACF au sud du Darfour. La mission consistait à gérer des programmes de nutrition et d’assainissement des eaux. J’étais chargé du suivi comptable des opérations. En plus de gérer la trésorerie, j’avais une activité financière de préparation des budgets et de ressources humaines, avec 500 employés locaux à gérer.

 

Grégoire I. : Est-ce cette première expérience qui a marqué le début de votre vocation ? 

Alexandre Le Cuziat : Oui. J’ai vraiment accroché avec le métier et il n’était plus question de repartir dans le privé. On m’a proposé d’enchaîner, toujours au Darfour, sur un contrat de six mois à un poste de coordination sur une région. Je travaillais sur la stratégie financière des programmes en cours, qui consistaient à fournir aux populations des moyens de redémarrer une activité agricole avec des graines, des outils, des forages d’eau… C’est à mon retour du Darfour, et après une pause de deux mois, qu’on m’a proposé un contrat de chef de mission au Zimbabwe.

 

Grégoire I. : En quoi votre mission au Zimbabwe consiste-t-elle ? 

Alexandre Le Cuziat : Dans ce pays qui plonge, ACF mène des actions de relance agricole pour permettre aux populations d’avoir accès à des semences, des engrais… Un second volet de la mission porte sur des programmes eau et assainissement. Mais depuis 2008, il faut faire face à une épidémie de choléra qui s’est développée sur l’ensemble du pays. J’identifie les urgences, je mets en place des plans d’action et je recherche des fonds auprès des bailleurs que sont les institutionnels européens, anglais, américains…


Grégoire I. : Concrètement, comment répondez-vous à l’urgence ? 

Alexandre Le Cuziat : À mesure que l’épidémie s’est développée, nous avons revu l’affectation de nos moyens. Les équipes déjà sur place pour mener des programmes "eau" ont été mobilisées. Par exemple, nous travaillons avec Médecins sans frontières pour leur assurer, dans leurs centres de soins du choléra, des réseaux d’eau propre. Il faut aussi déployer des ressources matérielles : louer des camions, acheter des voitures, trouver du matériel à distribuer et recruter des personnels. En un an, nous sommes passés de 50 à 120 employés locaux. 

 

Grégoire I. : Qu’est-ce qui est le plus difficile à vivre dans ces situations d’urgence ? 

Alexandre Le Cuziat : Tout dépend du pays. Au Zimbabwe, il faut faire face à des pressions administratives dans un contexte de crise économique et d’instabilité politique. Plus généralement, le plus délicat dans la responsabilité d’un chef de mission est d’avoir la bonne analyse des risques, estimer jusqu’à quel point on envoie des équipes porter assistance aux plus vulnérables sans les mettre en danger. Dans des pays en guerre, c’est l’équation la plus difficile à résoudre.


Grégoire I. : Le travail humanitaire exige-t-il des qualités particulières ?

Alexandre Le Cuziat : Il faut avoir conscience que l’on va aider les gens, mais que ce n’est pas simplement une aventure personnelle. Nos actions, souvent techniques comme la réparation d’un réseau, ne sont pas forcément "valorisantes" pour soi. Et on n’est pas toujours en contact direct avec la population. Ce n’est pas de l’humanitaire fantasmé avec un sac de riz sur le dos. Même en tant qu’infirmière, on peut se retrouver plus souvent à gérer des équipes qu’effectuer des soins. Par ailleurs, il faut avoir une ouverture sur le monde, mais pas simplement dans le sens d’aimer les autres. Il faut surtout les comprendre et savoir s’adapter, sans ethnocentrisme.


Grégoire I. : Quels conseils donneriez-vous à ceux et celles qui veulent "s’engager" dans l’humanitaire 

Alexandre Le Cuziat : Je leur dirais de ne pas se contenter de rêver ces métiers, de rencontrer les gens qui les exercent et de leur poser des questions. Mieux vaut aussi connaître les débouchés. Par exemple, même s’ils sont moins connus que les métiers médicaux, les métiers de la gestion, de la logistique et de l’administration sont très demandés. Avant de postuler, il faut juste avoir un diplôme cohérent avec le métier et, si possible, justifier de deux ans d’expérience en dehors de l’humanitaire. 

 

Grégoire I. : Merci beaucoup Alexandre pour toutes ces réponses et pour tous ces éclaircissements.

Alexandre Le Cuziat : Mais de rien se fut avec plaisir.

24 avril 2019

L'action humanitaire : Définition et Histoire

L'action humanitaire: définition

L'adjectif "humanitaire" qualifie les organisations oeuvrant pour le bien-être et le bonheur de l’humanité, l'amélioration de la condition des hommes ou le respect de l'être humain. L'humanitaire est ce qui aide les plus défavorisés au nom de la solidarité humaine.

L'adjectif humanitaire s'applique aussi aux actions que conduisent ces organisations, aux opinions ou doctrines visent au bien universel de l'humanité, ainsi qu'à ceux qui les professent. 

Exemples d'associations humanitaires :

  • La Croix Rouge
  • Médecins sans Frontières
  • A.T.D. Quart Monde (ATD : Agir Tous pour la Dignité)
  • Le Secours Populaire Français

Action humanitaire: Histoire

Les origines des actions solidaires

Les actions solidaires tiennent entre autres leurs origines des ordres caritatifs chrétiens du Vème siècle, où le christianisme devient alors religion d’Etat. Ces actions prétextaient l’aide aux populations les plus démunies pour expliquer l’accroissement de leurs richesses. L’Eglise devint entreprise de charité. A cette époque, les hôpitaux se trouvaient en effet étroitement liés à la religion puisqu’ils furent fondés par l’Église et gérés par des membres du clergé. Ils appartenaient au patrimoine ecclésiastique et furent donc placés sous l’autorité de l’évêque. 

Premiers terrains et premières ONG

 Dès 1812, on peut commencer à parler d’actions humanitaires d’urgence. Les Etats-Unis, cette année-là, envoyèrent des secours au Venezuela quasiment détruit par un tremblement de terre ainsi qu’en Irlande, pays frappé par la famine. Ces terrains touchés par des catastrophes naturelles laissent place à un terrain de lutte militaire avec les abominations de la guerre d’indépendance grecque (1821-1830). Un mouvement de solidarité, le philhellénisme, naît dans les salons romantiques et envoie des fonds et des vêtements aux insurgés grecs qui luttent contre l’occupant ottoman.

Mais c’est entre 1854 et 1855 que la première ONG voit le jour. Florence Nightingale, riche britannique et infirmière d’une certaine renommée, met sur pied des équipes médicales qui interviendront lors de la guerre de Crimée (1853-1856) puis aux Etats-Unis lors de la guerre de Sécession (1861-1865) ainsi qu’en France, lors de la guerre de 1870.

Quelques années plus tard, Henri Dunant, humaniste et homme d’affaires suisse affligé par les horreurs apportés par la bataille de Solferino du 24 juin 1859, crée une organisation caritative privée symbolisée par une croix rouge qui prendra plus tard l’appellation que nous lui connaissons actuellement.

29 mars 2019

Analyse d'un reportage sur la jeunesse engagé dans l'humanitaire

Ce reportage a été posté le 25 novembre 2015 par Renaud Decollogny, il est pompier et prend sur sont temps libre pour réaliser des missions humanitaires.

 

https://www.youtube.com/watch?v=rDVuPjk6W_s

 

Résultat de recherche d'images pour "20 ans mon voyage humanitaire"

 

Le thème de ce reportage et le voyage humanitaire d’étudiant de Genève plus ou moins âgés, qui cherche à découvrir de nouvelles choses, des réalités, des émotions, dans un pays en grande difficulté.

Tous au long du reportage une Voix-off, explique tout le long le dérouler du voyage, les travaux et tâches réaliser. Une musique mélodieuse en arrière-plan et présent durant les interviews. A la fin des musique africaines avec les étudiants présent sur le site accentue l’émotion et plonge le spectateur dans l’ambiance. Les bruits présents cri d’animaux, cri d’enfants voix en arrière-plan grillons etc… sont garder pour faciliter le spectateur à se plonger dans le moment présent à ce moment-là. 

Ce reportage et réaliser au Kenya, situé dans la région de Kisumu, Bonde, district de Rarieda. Les éleves viennent de l'Ecole de culture général Henri Dunant, association des élèves « Solferino » à Genève. Il tourne essentiellement autour des élèves et de leurs voyages aux seins du centre humanitaire, ils sont accompagnés par un responsable voyage, et d’une équipe présente dans le centre.

Les élèves sont :

- Alice, 2éme année

- Loris, constructeur métallique, 3éme année

- Hakim, électricien, 3éme année

- Sacha, assistant en soins et santé, 3éme année

- Arijeta, 4éme année

Le responsable voyage : Bilal Ramadan

La Directrice du centre RAFIKI wo maendeleo trust, Michèle estertag

 

Tout au long du film les différents acteurs sont interrogés sous forme de mini interview ou ils racontent leurs ressentis, leurs émotions, ce qu’ils attendent, leurs buts dans ce projet etc…

Durant les interviews du début on film leurs habits et mode vestimentaire en gros plan. On remarque que tout le long du reportage ils vont changer, car les jeunes comprennent que là où ils sont c’est un milieu simple et pauvre.

 

 

Résumé détaillé du film: 

CONSTRUCTION D'UN CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE AU KENYA

Depuis 2011 Solferino travaille en partenariat avec RAFIKI WA MAENDELEO TRUST sur un projet au Kenya, situé dans la région de Kisumu, Bonde, district de Rarieda.

Cette région est l’une des plus pauvres du Kenya.

Bon nombre d’enfants sont orphelins et 30% sont atteints du sida.

La situation est difficile pour l’ensemble de la population, dont la majorité ne bénéficie ni d’eau courante ni d’électricité.

L’agriculture vivrière ne suffit pas à pourvoir aux besoins de la population qui se nourrit une fois par jour.

Les jeunes n’ont aucune formation professionnelle et leur avenir n’offre que peu de perspectives bien que les ressources de la région ne manquent pas.

Ce partenariat a pour objectif de soutenir la construction du Centre de Formation Professionnelle de RAFIKI et de permettre aux jeunes élèves et apprenties de Genève de vivre une expérience éducative et solidaire.

 

L’objectif général peut se décliner en deux aspects :

 

1. Sur le terrain : Soutenir durant 4 ans - 2011-2014 - l’association RAFIKI qui accomplit un travail remarquable :

Prise en charge et organisation des activités de la communauté - 130'000 âmes ;

Prise en charge de 2’800 orphelins placés dans des familles d’accueil ;

Construction d’un centre de formation professionnelle - agriculture, élevage de poussins, menuiserie, couture, informatique, apiculture et pisciculture ; grâce à ce centre de formation, tous les jeunes de la région pourront apprendre un métier et assurer ainsi leur avenir; Programme de parrainage pour 60 jeunes en formation.

 

2. Sur le plan pédagogique et éducatif : Sensibiliser les jeunes participants(es) aux concepts humanistes de l’engagement citoyen, leur permettre de vivre et d’expérimenter des valeurs solidaires en agissant concrètement. Découvrir l’esprit de Genève et du monde associatif qui œuvre pour un monde meilleur ainsi que les institutions investies dans le travail et le financement de la solidarité internationale. En 2013, Renaud Decollogny à suivis ces jeunes durant leurs voyage mais également durant les moments précédent le voyage afin de constater l'impact d'une telle expérience.

Mon point de vu:

J’ai trouvé ce reportage très bien réaliser, il est totalement en adéquation avec mon sous-thème « les actions humanitaire » il ma permit de voir ce que ressentent, pense et vont réaliser sur le terrain des gens de mon âge. Ce reportage ma donné envie de continuer et d’aller plus loin se sur ce sujet d’actualité et pourquoi pas moi aussi m’investir dans une mission solidaire.

Je trouve très intéressant le fais que des jeunes motivé dans le cadre scolaire en groupe partent en voyage dans le but de la solidarité mondiale pour aider sont prochain, un voyage similaire devrait être réaliser dans n’importe quelle étude pour ouvrir le regard et un esprit critique de la jeunesse sur le monde et sa triste réalité. Le fait de réaliser se genre de voyage peux les changer à vie, leur trouvé des vocations, des voix, des métiers. A la fin du reportage une filles nous explique quelle fait des études d’art qu’elle pense ne mener a rien, en faisant se voyage elle dit avoir trouvé un sens à sa vie. Je conseille fortement de voir ce reportage car de voir le point de vu de jeune engagé diffère de ce que les médias nous vendent de faux.

 

Une phrase ma particulièrement marqué (Le fait d’aider individuellement chaque enfant, à partir du moment ou le regard comporte sur l’enfant, tu existe on est là pour t’aider à… ça va t’aider à…)

Comme quoi les étudiant ne sont pas simplement la de passage mais vont aussi lorsqu’ils seront partis en ayant construit le centre a amélioré la vie de c’est orphelin…

4 mars 2019

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